45%
des IU(2)
L’incontinence d’effort
11%
des IU(2)
L’incontinence
par impériosité
ou d’urgenturie
11%
des IU(2)
L’incontinence
par impériosité
ou urgenturie
42%
des IU(2)
L’incontinence mixte
L’incontinence urinaire peut être vécue par toutes les femmes qui en souffrent, comme un véritable handicap affectant la qualité de vie. Et pourtant 2/3 des femmes n’osent pas en parler à leur médecin.(1,2)
Cette pathologie est souvent considérée comme un témoin du vieillissement, une fatalité alors qu’en réalité toutes les classes d’âge peuvent être concernées même si la prévalence de la maladie tend vers une augmentation avec l’âge.(1) On estime que 25 à 45 % des femmes sont impactées par une incontinence urinaire. Parmi ces femmes, moins de 20 % disent développer l’incontinence urinaire avant 25 ans contre 45 % après 75 ans.(3)
En chiffres, cela représente 3 millions de femmes atteintes en France.
L’incontinence urinaire est une pathologie touchant à l’intimité et ayant des répercussions sur le quotidien, la vie personnelle comme professionnelle d’une femme, et en parler reste donc souvent tabou. La plupart du temps, les femmes ignorent la ou les cause(s) de l’apparition des troubles, et manquent d’informations sur le sujet. Ceci leur est dommageable car connaître et comprendre les raisons de l’incontinence permettent de mieux la gérer au quotidien.
Aujourd’hui, moins de 20 % des femmes incontinentes urinaires sont prises en charge.(3)
Et pourtant il existe des solutions !
L’urine, sécrétée par les reins, s’écoule en continu par deux conduits (les uretères) vers la vessie qui va se distendre progressivement. À partir d’un certain volume de remplissage, le besoin d’uriner se fait ressentir.
Lors de la miction, le sphincter interne (habituellement fermé) se relâche de façon non volontaire et les muscles de la vessie se contractent simultanément, permettant l’évacuation de l’urine.(5)
Le plancher musculaire pelvien, de son côté, soutient le col vésical et l’urètre quand il est contracté. On parle alors de sphincter externe de l’urètre dont la commande est volontaire.(6)
Ces différents mécanismes nécessitent donc une synchronisation optimale pour assurer la continence.
Une instabilité de l’ensemble ou d’une partie de ce mécanisme peut aboutir à l’apparition d’une incontinence urinaire. Les causes possibles sont nombreuses et peuvent agir sur différentes composantes du mécanisme de continence et de miction :
• déficiences du sphincter
• engorgement de la vessie
• anomalie anatomique
• altération du système de soutien périnéal
• affectation neurologique
• cystite infectieuse…
Références
- Tayrac – Diagnostic et évaluation clinique de l’incontinence urinaire féminine 2009.
- Lasserre A. et al. Urinary Incontinence In French Women: prevalence, risk factors and impact on quality of life. European Urology 56 (2009) 177–183.
- Fiche Info-Patient : Incontinence urinaire de la femme. Association Française d’Urologie Mai 2012.
- Association Française d’Urologie. Chapitre 07 – Incontinence urinaire de l’adulte et du sujet âgé : https://www.urofrance.org/congres-et-formations/formation-initiale/referentiel-du-college/incontinence-urinaire.html (Consulté en février 2020).
- Ameli.fr – Incontinence urinaire : mécanisme, fréquence et causes – https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/incontinence-urinaire/mecanismes-frequence-causes (Consulté en février 2020).
- Association Réseau Rééducation en Pelvi-Périnéologie. Anatomie et rôles du périnée : http://arrep.org/espace-patient/anatomie-et-roles-du-perinee.html (Consulté en février 2020).
1812/0320-Avril 2020